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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/230

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d’archet, mais à indiquer les divisions rythmiques de la phrase musicale. Son emplacement est donc essentiel pour la bonne accentuation du texte musical :


\language "italiano"
\score {
 \relative do'' {
  \time 5/8
  \key lab \major
  \slurDown \stemUp lab4( s8\turn do8. sib16)^\markup { \hspace #2 "|" } |
  \time 4/8
  lab4.( la8)^\markup { \hspace #3 "|" } |
  \time 5/8
  \stemDown \slurNeutral sib4( 
  \once \override TextScript.avoid-slur = #'inside
  \once \override TextScript.outside-staff-priority = ##f
  \once \override TextScript.script-priority = #-100 
  s8\turn^\markup { \natural } reb8. do16)^\markup { \hspace #1.5 "|" } |
  \time 4/8
  sib4.( si8)^\markup { \hspace #3 "|" } |
  do8.. lab32 mib'8.. do32 |
 } 
 \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves 
                      \remove Time_signature_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Beethoven, Son. 5, Adagio.)

\language "italiano"
\score {
 \relative do'' {
  \time 5/8
  \key lab \major
  \slurDown \stemUp lab4( s8\turn do8. sib16 |
  \time 4/8
  lab4.)^\markup { \hspace #3 "|" } \slurUp la8( |
  \time 5/8
  \stemDown sib4 
  \once \override TextScript.avoid-slur = #'inside
  \once \override TextScript.outside-staff-priority = ##f
  \once \override TextScript.script-priority = #-100 
  s8\turn^\markup { \natural } reb8. do16 |
  \time 4/8
  sib4.)^\markup { \hspace #2 "|" } si8( |
  do8.. lab32 mib'8.. do32) |
 } 
 \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves 
                      \remove Time_signature_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Le même, exemple rectifié.)

Libre, adj. qual. un style de contrepoint ou de fugue dans lequel le compositeur n’est pas astreint à l’exacte observation des règles qui caractérisent le style rigoureux.

Librettiste, n. m., tiré du n. ital. libretto, pour désigner l’auteur du livret, dans un opéra.

Libretto, n. m. ital. littér. « petit livre », livret, contenant les paroles d’un opéra et que l’on imprimait pour être distribué aux spectateurs. Par extension, le même mot a été adopté pour désigner le texte poétique lui-même de l’opéra.

Licence, n. f. 1. Dans l’enseignement de l’harmonie, infraction tolérée aux règles théoriques. Ainsi les changements de position d’un accord permettent entre deux parties deux octaves ou deux quintes parallèles ; l’introduction dans les parties centrales d’une ou plusieurs notes intermédiaires autorise la production de deux octaves ou deux quintes par mouvement contraire. || 2. Dans l’opéra ital. du xviiie s., on nommait Licenza un air ajouté facultativement et souvent par allusion à un événement récent ou à un auditeur de marque. Mozart a composé quelques morceaux de ce genre.

Lié, part. p. pris adj. pour caractériser le procédé d’exécution vocale ou instrumentale consistant à passer d’un son aux sons suivants sans interruption, soit d’une seule respiration, soit d’un seul coup d’archet, soit sans quitter une touche de clavier avant d’avoir posé le doigt sur la suivante. Dans le jeu du violon, on donne le nom de lié à un coup d’archet reliant entre elles une série de notes dans un même mouvement de bras, tiré ou poussé. Dans l’enseignement de la composition, on appelle style lié celui où domine l’écriture contrepointique ou horizontale, qui permet aux diverses parties vocales de s’entrelacer plus aisément, par opposition à l’écriture harmonique verticale, qui oblige ordinairement les voix à marcher du même pas.

Lied, n. m. all. ; plur., lieder. Petite composition vocale à une seule ou plusieurs parties, avec ou sans accompagnement instrumental, d’origine populaire ou artistique et de style, de formes et de dimensions très variés. Tous les genres de chansons, couplets, romances, mélodies, sont rassemblés en Allemagne sous le titre de L., qui a été appliqué aussi à des pièces instrumentales sans paroles. Il n’est donc pas tout à fait exact de dire qu’il existe une forme de L., mais bien un grand nombre de formes plus ou moins différenciées entre elles. L’imprécision du genre L. est reconnue par les historiens germaniques eux-mêmes qui, en reconnaissant l’origine étrangère des grandes formes de l’opéra, de l’oratorio, de la sonate, du concerto et de la symphonie, revendiquent celle du L. comme purement allemande et en citent comme premiers spécimens les Airs d’Henri Albert (1604-1651) qui, à la vérité, étaient partiellement imités de modèles empruntés à d’autres nations. Walther (1732) réserve le nom d’Air ou Aria aux morceaux formés d’un chant continu ou divisé en deux parties, et celui de L. aux pièces comprenant plusieurs strophes, stances ou couplets, chantés sur la même mélodie ; il remarque en même temps et signale aux poètes le danger d’écrire des strophes de sentiments contradictoires ou dont la construction syllabique diffère et qui engendrent, dans l’application de la mélodie, des contresens ridicules. Très court et très simple, sans ornement vocal ni recherche de composition, le L. de cette époque passa sur le théâtre allemand dans les Singspiele qu’à l’imitation des Ballad-Operas anglais et des Vaudevilles français, on commença de représenter à Berlin en 1743. Bientôt Joh. Adam Hiller s’engagea dans cette voie et, en dehors de ses petits opéras comiques, fit paraître des L. « pour le monde élégant » (1759). Reichardt, Joh. André, J. P. Schulz le suivirent. Les musiciens de l’Allemagne du Sud et de l’Autriche ne donnèrent qu’un