Aller au contenu

Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/362

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

est signalé dans l’orchestre de l’opéra Adonis (1797) de Keiser (?) au théâtre de Hambourg.


\language "italiano"
violonsM = \relative do'' {
  \time 3/4
  \key mib \major
  <mib mib, sol,>8^\markup { \hspace #-11 { \column { \line { \italic "Scherzo" } \line { "    Vivace" }}}}_\markup { \hspace #-5 \lower #2.5 \italic { "pizz." }} r <re fa, sib,> r <mib sol, sib,> r | 
  <fa sib, re,>4 r r | s4
}
altosM = \relative do' {
  \time 3/4
  \key mib \major
  << { <sib' sol>8 } \\ { <mib, sib>8_\markup { \hspace #-5 \lower #1 \italic { "pizz." }}} >> << { r <sib' fa> } \\ { r <re, sib> } >> << { r <sib' sol> r } \\ { r <mib, sib> r } >> |
  << { <sib' re,>4 } \\ { sib, } >> r r | s4
}
bassesM = \relative do {
  \time 3/4
  \clef bass
  \key mib \major
  mib8_\markup { \hspace #-5 {\italic { "pizz." }}} r sib r mib r | 
  sib4 r8._\pp_\markup { \hspace #3 {\italic "arco" }} sib16_.[ do8_. r16 mib16] | \stemUp re4
}
\score {
    \new PianoStaff <<
      \new Staff \with { instrumentName = \markup { \italic Viol. 1 \super mo }}
      <<
        \new Voice = "violons" {
          \violonsM
        }
      >>
      \new Staff \with { instrumentName = \markup { \center-column { \line { \italic Viol. 2 \super do } \line { \italic "Alto" }}}}
      <<
        \new Voice = "altos" {
          \altosM
        }
      >>
      \new Staff \with { instrumentName = \markup { \italic "Violonc." }}
      <<
        \new Voice = "basses" {
          \bassesM
        }
      >>
    >>  % end PianoStaff
    \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 2\cm
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Beethoven, xiie Quatuor, Scherzo.)


Sous le titre de Duo merveille, Paganini a écrit une pièce dans laquelle un chant joué avec l’archet est accompagné en pizzicati par la main gauche :


\language "italiano"
arcoM = \relative do'' {
  \time 3/4
  do8.[ mi32 re] do8.[ r32 re] mi8.[ r32 fad] | \tupletUp \tuplet 3/2 { fad8 sol la } sol2\trill
}
pizzM = \relative do' {
  \time 3/4
  \repeat unfold 2 { r8 <mi sol,> } <sol do,>8.[ r32 <re la>] | <re sol,>4 r r |
}
\score {
    \new PianoStaff <<
      \new Staff \with { instrumentName = \markup { \italic "ARCO" }}
      <<
        \new Voice = "arco" {
          \arcoM
        }
      >>
      \new Staff \with { instrumentName = \markup { \italic "PIZZ" }}
      <<
        \new Voice = "pizz" {
          \pizzM
        }
      >>
    >>  % end PianoStaff
    \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 2\cm
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}

Dans ses Variations sur le « God save the King », op. 9, Paganini, à la 4e variation, place les pizzicati à l’aigu en rapidité, sur une tenue grave de l’archet :


\language "italiano"
porteeA = \relative do''' {
  \key sol \major
  \time 3/4
  << { \voiceOne
          re32*2[^\markup { \fontsize #-3 { \hspace #-5 \raise #3 { \italic "PIZZ" }}} si re si re si re si] dod[ lad dod lad] \bar "" \break
          \override Score.Clef.break-visibility = ##(#f #f #f)
          \override Score.KeySignature.break-visibility = ##(#f #f #f)
          re[^\markup { \raise #8 { " " }} si re si] mi[ do! mi do] re[ si re si] |
     } 
  \new Voice { \voiceTwo 
         sol,,2._\markup { \fontsize #-3 { \hspace #-6 \lower #4 { \italic "ARCO" }}}
     } 
  >> 
}
\score {
   \porteeA
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves 
                      \remove Time_signature_engraver
    }
    indent = 0\cm
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
  }
  \midi { }
 }
\header { tagline = ##f}

Plagal, ale, adj. Dans le système modal du chant ecclésiastique, quatre des huit modes sont appelés plagaux : ils s’étendent au grave de la finale et ont la teneur à la tierce ou à la quarte. (Voy. Modes et Cadence, 2, 6o.)

Plagiat, n. m. * Emprunt ou imitation plus ou moins servile d’une œuvre existante. Le Pl., considéré de nos jours comme une action blâmable, n’avait pas originairement cette note infamante, lorsqu’il s’agissait de l’utilisation d’une œuvre dans un but artistique. En dehors de l’emprunt proprement dit d’un thème musical à un autre auteur, les anciens compositeurs n’hésitaient nullement à adapter à leur but, en les modifiant s’il y avait lieu, les pièces préexistantes. Au xvie s., on trouve ainsi des motets, des chansons polyphoniques, prises par un autre auteur pour en faire, avec d’autres paroles, un premier morceau de messe. (Voy. ex. pages suivantes.)

Plus tard, Hændel fut célèbre pour ce genre d’opérations, depuis les simples gigues d’une Suite de Couperin, qu’il retranscrit et développe, jusqu’à des pièces entières qu’il déforme à peine pour les adapter à son œuvre, et qui l’ont fait souvent accuser de contrefaçon. Il y a également plus qu’une réminiscence dans ce fait que seize mesures d’une Gigue de J.-S. Bach (Partita en si ), sont exactement transcrites, avec une augmentation des batteries d’accompagnement et en la au lieu d’être en si , dans un air de Gluck (Iphigénie en Tauride, acte iv). Également, la partie centrale de l’allegro de la Sonate en la mineur, écrite par Mozart à Paris en 1778, reproduit note pour note le passage correspondant de la partie d’une Sonate de Hullmandel parue, à Paris également, quelques mois auparavant. César Franck, dans le Scherzo en si de son Trio, a également presque identiquement reproduit des phrases entières du Scherzo que Boëly venait d’écrire pour orgue, dans le même ton.

Plain-chant, n. m. De planus, plan ; cantus planus = chant plan, musique plane, égale. 1. Dénomination adoptée par un grand nombre d’auteurs pour le chant liturgique pendant la période qui s’étend du xiiie à la fin du xixe s., et remplacée généralement aujourd’hui par celle de chant grégorien. Elle se trouve caractériser ainsi le mode d’interprétation qui a régné pendant la même période et qui était basé sur le principe de l’égalité absolue de durée et d’intensité des notes, constituant un chant uni, plain, une musique plane. (Voy. Chant grégorien.) || * 2. Ce terme désigne aussi le motif, emprunté primitivement à une mélodie liturgique, et servant de base à un contrepoint vocal ou instrumental. Ce plain-chant est habituelle-