Pommette, n. f. Bouton à tête de porcelaine servant à tirer les registres de l’orgue.
Pont, n. m. Anse droite qui sort du milieu du cerveau de la cloche.
Pont-Neuf, n. m. Chanson ou vaudeville chanté sur le Pont-Neuf, à Paris. Au xviie s., un chanteur appelé « le Savoyard » chantait et débitait les exemplaires de ses chansons, dont il composait presque toujours les paroles et la musique, sur le Pont-Neuf, où l’on entendit après lui Tabarin, Gautier-Garguille, Gros-Guillaume et autres. Ces chansons étaient des pièces satiriques ou politiques d’actualité. La vogue du Pont-Neuf dura jusqu’à la Révolution (Voy. Vaudeville.)
Populaire, adj. Voy. Chant.
Porrectus, n. lat. Figure de la notation neumatique du moyen âge conservée dans la notation du chant grégorien pour représenter la succession de trois sons, dont le second est plus grave, sur une même syllabe :
La notation neumatique comprenait en outre deux formes plus compliquées de la même figure, appelées P. flexus et P. subpunctis.
Portatif. Voy. Orgue.
Port de voix, n. m. Passage d’un son à un autre en glissant légèrement et très doucement sur les intervalles qui les séparent. Les anciens maîtres de chant distinguaient plusieurs sortes de ports de voix, ou plusieurs procédés dans son exécution : ils recommandaient aux chanteurs de s’en servir avec ménagement et reconnaissaient la difficulté de s’en servir avec sûreté et avec goût. — Ce nom a été également employé par les auteurs français du xviie et du xviiie s., pour désigner l’appogiature (voy. ce mot). — Aussi bien que pour d’autres termes indiquant des agréments ou ornements (voy. ces mots), la locution « port de voix » a donc servi en des sens différents : il convient d’avoir toujours cette observation présente à l’esprit, en étudiant les anciens traités de musique. Cet