Tacet. Loc. lat. signifiant « on se tait », qu’on inscrit sur les parties de chant ou d’orchestre dans les passages où l’exécutant doit se taire.
Taille, n. m. 1. Ancien nom de la voix de ténor. Dans les familles instrumentales, on désignait sous ce nom la partie moyenne : T. de hautbois, T. de violon. Dans le répertoire des anciens organistes français, les récits, ou solos en T., confiés à un jeu de détail : cromorne, voix humaine, tierce, etc. étaient fort appréciés, tandis que la basse de pédales et les accords d’accompagnement placés à la partie supérieure les encadraient. Ces récits en T. sont parfois très étendus. (Voy. ex. ci-contre.)
2. Terme de facture, pour désigner la largeur d’un tuyau sonore.
Talon, n. m. Naissance de l’archet. Partie de l’archet que saisit la main de l’exécutant. Dans les éditions d’œuvres munies de signes pour l’exécution, la lettre T indique les passages qu’il faut jouer en se servant du talon de l’archet. Ce sont ceux auxquels on veut donner une plus grande énergie.
Tambour, n. m. Caisse cylindrique de bois ou de cuivre, dont chaque extrémité est fermée par une membrane tendue, dite vulgairement peau d’âne. La tension des deux membranes se règle par des cordes qui les réunissent à l’extérieur de la caisse et qui sont disposées deux par deux avec des bouclettes glissant de haut en bas pour les rapprocher l’une de l’autre et les raccourcir en les resserrant. Sous la membrane inférieure sont tendues côte à côte deux cordes de boyau, de façon à toucher la membrane dans toute l’étendue de son diamètre : ces cordes à boyau constituent le timbre de l’instrument. Lorsque la membrane supérieure entre en vibration sous le choc des