Aller au contenu

Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/460

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ou d’un signe de silence :


\language "italiano"
\score {
\relative  do'' {
  \cadenzaOn
  \override Staff.StaffSymbol.line-count = #0
  \stemUp 
  \override TupletBracket #'bracket-visibility = ##f
  \tuplet 3/2 { si4 si r } \bar " " 
  \stopStaff \once \hideNotes si_\markup { \hspace #2 \raise #10 { \italic "ou    " }} s4 \startStaff 
  \override TupletBracket #'bracket-visibility = ##t  
  \tuplet 3/2 { \override TupletBracket.tuplet-slur = ##t si8[ si] r }
}
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver \remove Clef_engraver }
    indent = 0\cm
  }
}
\header { tagline = ##f}

De subtiles nuances rythmiques sont exprimées par les modernes dans la forme du signe dont ils se servent pour réunir les groupes du triolet. Dans la même phrase, Dukas marque du trait courbé ordinaire les triolets croche qui passent chacun pour un temps de la mesure marquée 4/4, et il place un trait droit horizontal terminé aux deux extrémités par un crochet, sur les groupes de 3 noires qui passent chacun pour 2 temps et, qui superposent un 6/4 au 4/4:


\language "italiano"
melody = \relative do'' {
  \key si \major
  \autoBeamOff \tupletUp \override TupletBracket.tuplet-slur = ##t
  \tuplet 3/2 { r8 sold8 sold } \tuplet 3/2 { dod dod red } dod2 | \break
  \override Score.Clef.break-visibility = ##(#f #f #f)
  \override Score.KeySignature.break-visibility = ##(#f #f #f)
  \override TupletBracket.tuplet-slur = ##f
  \tuplet 3/2 { lad8 r sold4 lad } \tuplet 3/2 { red dod red } | si
}
text = \lyricmode {
   les oi -- seaux dans les ar -- bres et les grands jar -- dins verts
}
\score {
  <<
    \new Voice = mel { \melody }
    \new Lyrics \lyricsto mel \text
  >>
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
Dukas, Ariane et Barbe-Bleue, acte II, 1906

Triory, n. m., Sorte de passe-pied breton au xvie s. (Voy. Passe-pied.)

Triple croche. Figure de note en forme d’une croche dont la queue est munie de 3 crochets. Elle vaut la moitié d’une double croche.

Triplum, n. n. lat. Au moyen âge, voix supérieure d’une composition à trois parties. (Voy. Treble.)

Trisagion, n. n. grec. Invocation religieuse dont le texte Agios o Theos, Sanctus Deus, etc., est alternativement grec et latin et que, dans la liturgie romaine, on chante le vendredi saint.

Triton, n. m. Nom donné à l’intervalle de quarte augmentée, qui est composé de trois tons. La fausse relation de T. se produit lorsque le 7e degré, se produisant dans une partie harmonique précède ou suit immédiatement le 4e degré, mis dans une autre. Mais des successions de tierces ou de sixtes produisant cette fausse relation (appelée alors mi contra fa), étaient tolérées en certains cas, au moyen âge. Pour éviter le T. mélodique, honni par les musiciens du moyen âge et de la Renaissance, il faut en certains cas employer les accidents dits de tradition, non marqués dans les textes mais exécutés par les chanteurs. Dans le début du Chant des oiseaux de Janequin :


\language "italiano"
melody = \relative do'' {
  \key fa \major
  \time 16/4
  re2 re4 re re2 re mi re4( do) sib1 |
}
\score {
  \melody
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}


le mi doit être bémolisé afin d’éviter le triton mélodique. D’ailleurs, les maîtres étaient loin de toujours redouter et toujours exclure ou corriger le T. Le début en mode de fa, sans bémol, mode lydien, de la chanson de Janequin Las, pauvre cueur, contient dans ses quatre premiers vers cinq exemples de T. mélodique sans atténuation de sa dureté par le si bémol qui y est impossible ; donc, l’emploi du T. est voulu et expressif (voy. ex. plus bas).


\language "italiano"
melody = \relative do'' {
  \time 2/2
  \cadenzaOn
  re\breve do1 si la1. sol4 fa sol2

}
text = \lyricmode {
   Las! pau -- vre 
   \once \override LyricText.self-alignment-X = #LEFT "cueur_ _ _ _"
}
\score {
  <<
    \new Voice = "mel" { \melody }
    \new Lyrics \lyricsto mel \text
  >>
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}

Tritus, n. m. lat., * du grec tritos, troisième ; désignation de la troisième espèce de mode liturgique, 5e et 6e tons grégoriens (finales fa et do).

Trochée. Voy. Pied.

Trois-deux. Mesure formée de trois blanches. (Voy. Mesure.)

Trois-huit. Mesure formée de trois croches. (Voy. Mesure.)

Trois-quatre. Mesure formée de trois noires. (Voy. Mesure.)

Tromba, n. f. ital., = trompette.

Trombone, n. m., dim. ital. de tromba. Instrument à vent en cuivre, à tube cylindrique, caractérisé par l’emploi de la coulisse (voy. ce mot). Il forme une famille de trois types, appelés trombones alto, ténor et basse, dont le second, le trombone ténor est le plus répandu. On le construit en si, en lui donnant pour son fondamental le si de 115,2 vibrations simples et pour longueur théorique 2 m. 950. Dans sa 1re position, c’est-à-dire, celle où la coulisse ne fonctionne pas, il donne la série d’harmoniques :


\language "italiano"
\score {
  \relative do, {
    \clef bass
    \cadenzaOn
    sib2 sib'_2 fa'_3 sib_4 re_5 fa_6
    \clef treble lab_7 sib_8 do_9^\markup { \hspace #-2 { "[" { \italic "difficiles" } "]" }} re_10
  }
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
}
\header { tagline = ##f}

Les allongements produisent six