Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/60

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terminent ces événements pour un homme, les suites en font toujours fâcheuses pour une femme.

Dorval : Mademoiselle , le hasard nous engage, et l'honneur a ses lois.

Clairville : Rosalie, je suis au désespoir de vous avoir déplu. Mais n'accablez pas l'amant le plus soumis et le plus tendre ; ou , si vous l'avez résolu , du moins n'affligez pas davantage un ami qui serait heureux sans votre injustice. Dorval aime Constance : il en est aimé. Il partait : une lettre surprise a tout découvert. Rosalie, dites un mot, et nous allons tous être unis d'un lien éternel, Dorval à Constance, Clairville à Rosalie; un mot, un mot ! et le Ciel reverra ce séjour avec complaisance.

Rosalie Tombant dans un fauteuil. :

Je me meurs.

Dorval et Clairville Ciel ! elle se meurt.

Clairville Tombant aux genoux de Rosalie :

Dorval appelle les domestiques.

Justine Secourant sa maîtresse. :

Vous voyez, Mademoiselle. Vous avez voulu sortir. Je vous l'avais prédit.

Rosalie Revenant à elle , et devant, dit :

Allons, Justine.

Clairville Veut lui donner le bras et la soutenir. :

Rosalie.

Rosalie Laissez-moi. Je vous hais ! Laissez moi, vous dis-je.