Aller au contenu

Page:Diderot - Encyclopedie 1ere edition tome 16.djvu/788

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grosseur d’un étourneau ; sa poitrine & son ventre sont diaprés de blanc, de noir, & de gris ; son dos est bigarré de blanc, de noir, & de brun. Ray, Ornithologie. (D. J.)

TZAULE, s. m. (Hist. du bas empire.) nom d’office à la cour des empereurs de Constantinople. Le grand tzaule étoit l’officier que l’on appelloit auparavant le grand-courier, le premier courier, parce qu’il portoit les ordres de l’empereur dans les provinces, & remplissoit alors quelquefois la charge de commissaire impérial. (D. J.)

TZCHALATZKI les, & les TZUKTZCHI, (Géog. mod.) nom de deux peuples barbares & alliés qui habitent la Sibérie, à la pointe du nord-est de l’Asie, & vers le cap Suétoi-Nos ; ils sont les plus féroces de tout le nord de l’Asie. (D. J.)

TZCHOPPAU, ou ZSCHOPPA, (Géogr. mod.) petite ville d’Allemagne, dans la Misnie, sur la riviere de même nom, proche d’Anneberg, dans une contrée fertile. (D. J.)

TZÉLAFÉE, (Calendr. persan.) ere ou époque des Persans ; elle commença le 14e jour de l’année 1079, & fut substituée par l’ordre d’Alba-Artalan, sarrasin, roi de Perse, à l’ere de Jezdégerdique, dont ce peuple s’étoit servi depuis l’an 632, que commença le regne d’Isdégerde III. le dernier de ses rois de la race des Sassanides. Le mot de tzélafée signifioit ere auguste ; mais aujourd’hui cette époque ne subsiste plus, & les Persans se servent du calendrier arabe. (D. J.)

TZENOGAR, ou TZORNOGAR, (Géog. mod.) petite ville de l’empire russien, dans le royaume d’Astracan, à trois werstes de la ville d’Astracan, à la droite du Wolga, sur une montagne. Elle fut bâtie en 1627, & on y tient garnison, pour s’opposer aux courses des Tartares. (D. J.)

TZERKA la, ou TZIRCHO, (Géog. mod.) riviere de l’empire russien en Jugorie ; elle prend sa source d’un lac voisin de Plavonicka, reçoit la Norbiga, & ensuite la Szilma, dans laquelle elle se perd pour aller grossir la Petzora. (D. J.)

TZETLAN, île de, (Géog. mod.) petite île de

la mer Caspienne, à huit lieues de Terki. C’est une île stérile pour la plus grande partie, marécageuse, & seulement couverte de coquilles sur le rivage. Latit. 43. 5. (D. J.)

TZICATLIN, s. m. (Ophiologie.) nom d’un très beau serpent de l’Amérique méridionale ; selon le récit du pere Nieremberg, l. II. c. vij. il est long de neuf à dix pouces, gros comme le petit doigt, marqueté alternativement de bandes rouges & blanches qui se croisent ; ce serpent ne fait de mal à personne ; son nom signifie le serpent des fourmis, parce qu’il vit avec les fourmis, & peut-être en vit-il. (D. J.)

TZINITZIAN, s. m. (Hist. nat. Ornithologie.) nom d’un oiseau d’Amérique, superbe par la variété & la richesse de ses couleurs. Il est de la grosseur d’un petit pigeon, dont il a la tête & le cou ; son bec est court, crochu, & d’une couleur pâle ; sa gorge & une partie du ventre, sont rouges ; mais le bas du dos près de la queue, étale un mêlange éclatant d’un beau bleu d’azur, & d’un blanc de satin ; la queue est verte en-dessus, & noire en-dessous ; ses aîles sont nuées de noir & de blanc ; ses épaules sont d’un verd admirable ; ses jambes & ses piés sont gris. Cet oiseau est fort commun sur les bords de la mer du Sud ; il vit de végétaux, ne chante jamais ; mais sa beauté fait qu’on veut en avoir en cage : les Indiens se servent de ses plumes à diverses sortes d’ouvrages, dont ils se parent. Ray, Ornithol. (D. J.)

TZTACTZON, s. m. (Hist. nat. Ornithologie.) nom d’une espece de canard d’Amérique, remarquable par le beau mélange des couleurs de sa tête, qui offre aux yeux le pourpre, le bleu, le verd, & le blanc, d’un lustre de satin ; son corps est peint de blanc, de noir, & de gris ; ses jambes sont rouges ; ses piés sont plutôt faits pour nager que pour marcher ; aussi se trouve-t-il communément sur les lacs du Méxique. (D. J.)

TZURULUM, ou ZURULUM, (Géog. anc.) ville, ou plutôt, comme dit Zonare, château de Thrace, à moitié chemin, entre Constantinople & Andrinople ; les savans croyent que le nom moderne est Ziorlo, ou Zorli. (D. J.)