dent qu’il lui avait cassée. Le saint
homme, écumant de fureur et se cachant
sous ses draps et couvertures pour échapper
à ce second baptême bouillant que
lui administrait la furieuse Geneviève,
s’efforçait d’appeler son valet pour nous
mettre à la porte. Nous dégringolâmes
de nous-mêmes l’escalier, et nous sauvant
avec armes et bagages, excepté la
dent que ma tante avait laissée sur le
champ de bataille, nous fûmes rattrapées
au bas des degrés par le beau laquais qui
rit beaucoup en voyant Geneviève ensanglantée,
disait-il, à l’attaque de la
demi-lune…
Il avait été témoin de toute la scène, ayant eu la curiosité de se poster à une petite porte vitrée qui donnait sur la chambre de son maître. Il loua la valeur de ma tante qui s’était si bien vengée, et me fit beaucoup de complimens sur ma pudeur et le refus que j’avais fait de me prêter à ce vil ministère.
« Mais, mon bon monsieur, disait