Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/200

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drovna les regarde, le cœur lui faut. Elle n’a pas eu le temps de s’écrier, un autre équipage apparaît, amenant une autre visiteuse. De joyeuses exclamations se font entendre.

— Maria Alexandrovna avec Aphanassi Matveïtch, ensemble ! Que ça se rencontre bien ! Nous venons chez vous pour passer toute la soirée ! Quelle surprise !

Les visiteuses gravissent le perron en piaulant comme des hirondelles. Maria Alexandrovna les contemple avec stupeur.

« Que la terre vous engloutisse ! pense-t-elle ; cela sent le complot ! Mais… vous n’êtes pas de force, mes bonnes amies !… Attendez un peu !… »

XI

Mozgliakov avait quitté très consolé Maria Alexandrovna. Il n’alla pas chez