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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/251

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paraître, la gaieté remplaça leur mélancolie.

— T’embrasseras Mathon pour nous, crièrent-ils en s’embarquant. » Et dès le premier mouvement des rames, le refrain commença, chanté par une centaine de voix qui s’accordaient toutes à discorder. Bossendos s’enfuit pour ne pas les entendre ; mais ils étaient au milieu du fleuve que l’exécrable chanson retentissait encore dans les airs……

Tels étaient les événements journaliers de la maison de St. Felmar. Bossendos avait repris ses amours et pardonné à Mathon, mais son maître n’avait pas répudié ses projets. Six mois s’étaient, écoulés depuis son affaire sur le fleuve. Il était complètement rétabli. Le moment était venu d’exécuter sa vengeance. Il se prépara bientôt à repartir. Son épouse