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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/252

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fut dans la dernière désolation. Car malgré le mystère que St. Felmar faisait de tout, elle discerna facilement ce qui l’engageait à tenter ce second voyage. Il partait sous le prétexte d’aller chercher sa fille ; mais il savait bien et son épouse n’ignorait pas non plus, que Gonzalve était aussi inquiet qu’eux sur le sort de la jeune fille. L’heure du départ était déjà fixée, quand il reçut une lettre de Québec, par laquelle son frère lui mandait de se rendre immédiatement dans cette ville.

Il avait reçu, disait-il, une lettre de Gustave, qu’il ne voulait pas confier aux bureaux de poste et qui nécessitait trop de détails pour se dispenser de la présence de St. Felmar. À peine put-il se résoudre à reculer l’exécution de ses projets. À la sollicitation de son épouse, il partit néanmoins