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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/324

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au cou ? Tu sais ce soir te soir heureux, où ton départ nous permettait un baiser…… Ah ! je les vois ces précieuses reliques ! Tu les portes sur ton cœur ! Ah ! Dieu ! couvertes de sang aussi !… Recule, recule… Mais non, non … viens, viens dans mes bras… Ah ! mon Dieu ! Blessé, blessé !… C’est ton sang qui coule ! Viens, viens… pardon, pardon… Laisse-moi poser mes lèvres sur ce sang, … laisse moi laver tes plaies de ma bouche… Ah ! tu me refuses ! … Cruel, cruel… Approche, viens, ou je meurs Je savais bien que tu m’aimais encore Ah ! Dieu ! Dieu !… quelle large blessure !… Qui a osé toucher ce flanc d’ivoire,… répandre ce sang sacré qui m’appartient ?… Le cœur, le cœur est-il percé ? Ah ! non, je le vois… Il palpite