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Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/382

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— Je parie que la dernière est la plus heureuse, dit Gustave avec une gaîté empruntée.

— À propos, continua Brandsome ? de l’Éliza qui est commune à la mémoire du colonel, d’Alphonse et de moi, il faut faire remarquer à ces dames que ce nom fut prononcé dans le moment où je remettais mon épée à Alphonse et que le colonel tombait de fatigue et criblé de coups. Nous venions de nous rencontrer dans les forêts de Chateaugay. Nous étions trois contre Alphonse et le colonel. L’un de nous trahit lâchement ses amis, le second tomba sous le glaive de Gonzalve en soupirant les noms magiques de « Mother et Éliza, » et moi, je restai au bout de l’épée d’Alphonse, forcé de lui rendre foi et hommage et de lui demander la vie. »

Brandsome s’établit dans le voisi-