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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/116

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— Ce n’est qu’un acompte, ajouta le Sultan. Dites à votre chef que je me charge de la solde des troupes jusqu’à la fin de la guerre.

Les deux officiers se retirèrent à reculons,

— Et voici un autre sac pour toi, dit le Sultan à Mahmoud. Sur celui-ci tu remettras les dix mille francs promis à ces deux braves serviteurs et tu continueras avec le reste la bonne besogne commencée… Ah ! l’or ! fit-il, l’or ! quel levier !

— Lorsque nous aurons pris pied en Asie Mineure, dit Omar, nous le répandrons autour de nous, et nous verrons accourir dans nos rangs tous les réguliers et les Bachi-Bouzoucks… C’est le vrai moyen !

— L’éternel procédé, reprit le Sultan, et sais-tu, il me vient à l’idée que cette Europe si pourrie contient des milliers de mécontents, de misérables et de désespérés, pour