Aller au contenu

Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

burnous, du haïk, de la veste et de la souria qui le paralysaient.

Ce fut l’affaire d’un instant, et de nouveau il s’élança à la nage.

— Mon capitaine, mon capitaine, jamais vous ne les rattraperez ; ne quittons pas cette poutre-là… vous ne nagerez jamais jusqu’au bout.

Mais de Melval, sans répondre, accélérait ses mouvements, et Hilarion dut le suivre, poussant d’une main l’épave qui allait leur redevenir si utile tout à l’heure.

Soudain un cri traversa l’espace, décuplant les forces de l’officier.

— C’est elle ! fit-il d’une voix rauque, entends-tu ?

— Ne criez pas, de grâce, mon capitaine, car s’ils nous savaient encore là, ils reviendraient nous assommer.

— Suis-moi, dit l’officier d’une voix brève en se remettant à nager.