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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/228

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Elle est donc bien puissante, poursuivit l’officier de marine, l’influence de ce nouveau Mahdi ?

— Un Mahdi ! fit de Melval. Laissez là ce terme suranné, bon tout au plus pour un de ses lieutenants, et bien que le fanatisme des Noirs donne encore quelquefois ce nom à Abd-ul-M’hamed. La vérité est que vous avez devant vous une race entière qui se lève et à sa tête un homme de génie. Mais poursuivez l’histoire de cette nuit.

— Eh bien ! j’étais de quart vers trois heures. Rien, je vous le répète, rien n’avait signalé l’approche de l’ennemi, et je me demande encore comment ont été posées les torpilles qui nous ont coulés.

De Melval le lui expliqua en ajoutant quelques mots sur la tentative désespérée qu’ils avaient faite pour sauver les bateaux français.