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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/288

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CHAPITRE IX


Le « ihram ». — Sinistres projets : le typhus et la peste noire auxiliaires du Sultan. — Miracles en préparation. — Devant La Mecque. — La Kaaba et la pierre noire. — La source du Zem-Zem. — Enterré vivant. — Sur le mont Aarafat. — Le supplice d’un traître. — Le Tzar à Médine. — Au tombeau de Mahomet. — Le cercueil de Jésus-Christ. — Une ascension miraculeuse. — Fin de Jérusalem.


Le Sultan, son fils et les chefs qu’il avait mandés auprès de lui et qui, au nombre de plus de cinq cents, représentaient l’élite de l’Invasion africaine, avaient revêtu le costume obligatoire du pèlerin musulman le ihram.

Le ihram se compose de deux pièces de calicot, de lin ou de laine, de couleur grise ou blanche ; avec l’une on s’entoure les reins, avec l’autre le cou et les épaules, en laissant le bras droit découvert.

Ces étoffes ne comportent aucun ornement, et rien ne distinguait plus le Sultan de ses lieutenants que son port majestueux, sa barbe de neige, sa haute taille et la vénération qui écartait de lui la masse pressée des pèlerins de haute marque.

Le Commandeur des Croyants, c’était le titre qu’il repre-