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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/302

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Qui peindra ces collines couvertes de mille feux au milieu desquelles les pèlerins s’agitaient comme des fantômes et le bourdonnement de cette ruche humaine où les invocations religieuses, les chants pieux, les cris d’angoisse et les appels désespérés se fondaient dans une houle d’une effrayante intensité ?

Lorsque l’aurore se leva, les prières n’avaient pas cessé ; mais leur écho avait gagné les masses profondes en arrière