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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/27

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PERVERSE

nesse pâle, dans la gentille aurore d’un sourire nouveau.

Mais les rêves ne sont point les esclaves des désirs. Comme pour narguer la soif des délices qui étreignait Paula dans la neige de son ventre, les sommeils furent muets et sans visions. Les danseurs des tentures ne descendirent point de leurs broderies, les anges roses et nus restèrent dans l’ombre des pivoines et des roses, et les harpes et les