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Page:Du halde description de la chine volume 3.djvu/514

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TEXTE.


Tai, c’est quand on trouve que tout à coup il s’arrête, et a de la peine à revenir.


NOTES.

Ailleurs on explique différemment ce tai.


TEXTE.


Sié, c’est quand il est très fin, très délié, et se sent comme un simple cheveu.


NOTES.

Je le nomme délié.


TEXTE.


Tong, c’est quand la sensation qu’il fait, a rapport à celle que font des pierres qu’on touche dans l’eau.


NOTES.

Je le nomme mobile ; c’est la signification de la lettre tong.


TEXTE.


, c’est quand on le sent comme on sentirait la peau d’un tambour ferme et unie.


NOTES.

Ailleurs ce pouls s’appelle dur, et je le nomme ainsi.


TEXTE.


Il faut bien distinguer ces neuf façons, et ce n’est pas chose fort aisée.


NOTES.

On m’a assuré qu’aujourd’hui presque aucun médecin chinois n’examine ces neuf manières, ils se bornent aux sept pouls, nommés Piao, et aux huit, nommés Li ; encore y en a-t-il beaucoup qui y renoncent, se contentant de juger comme ils peuvent, de la maladie, par l’élévation ou la profondeur du pouls et par sa lenteur ou sa vitesse.

Dans la suite de ce livre, on revient à l’explication de tous ces pouls, et on donne à quelques-uns un autre nom qu’ils n’ont pas ici, et une explication