et la donnant à boire au malade, elle guérit le cours de ventre, le ténesme, et on en voit de grands effets. Ces recettes sont tirées de Tchin tching.
En faisant rôtir cette feuille, puis bouillir, on la donne à boire, et elle guérit la galle, qui vient d’une chaleur maligne, et le ténesme, tant celui où les excréments sont teints de sang, que celui où ils sont mêlés de matière blanche. En la faisant bouillir avec du blanc d’oignon, avec de la racine de con cong[1], et en prenant l’eau par la bouche, elle guérit les douleurs de tête. Ou loui a donné ces recettes.
Faisant bouillir cette feuille en quantité, elle fait sortir les vents qui sont dans le corps, et cracher les phlegmes qui sont attachés en dedans. Cette recette est de Che tchin.
Prenez du meilleur thé en poudre, et faites-en un électuaire épais : serrez-le dans une tasse de terre, et renversez-la. Prenez quarante grains de pa teou : brûlez-les à deux fois sous la tasse renversée, et faites sécher à leur fumée et à leur chaleur l’électuaire de thé contenu dans la tasse, puis réduisez-le comme en pâte. Il en faut mettre à chaque prise la grosseur d’une noisette, à laquelle joignant d’autre thé en poudre, vous ferez bouillir l’un et l’autre, puis le donnerez au malade après le repas.
Meng tsan dit : Le ténesme qui procède de chaud ou de froid, se guérit avec le thé préparé en cette manière. Il faut prendre une livre de bon thé, le faire sécher au feu, puis le mettre en poudre. On en fait bouillir beaucoup dans une ou deux tasses d’eau, et on le donne ainsi à boire au malade.
Prenez de cette espèce de thé qu’on appelle la tcha : si les excréments du malade sont teints de rouge, il faut faire bouillir le thé dans de l’eau de miel, et le donner au malade. Si les excréments sont mêlés de matière blanche, il faut le faire cuire avec du suc de gingembre vert broyé avec la peau dans une quantité d’eau convenable. Au bout de deux ou trois prises le malade se trouvera guéri.
Prenez de cette espèce de thé appelé la tcha, le poids de deux taëls
- ↑ Nom de plante.