Aller au contenu

Page:Duclos - Acajou et Zirphile, 1744.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nerai ceci que pour un Conte.[1] Je ne sais, mon cher Public, si vous approuvez mon dessein ; cependant il m’a paru assez ridicule pour mériter votre suffrage ; car à vous parler en ami, vous ne réünissez tous les âges que pour en avoir tous les travers. Vous êtes enfant pour courir après la bagatelle ; jeune, les passions vous gouvernent ; dans un age plus mur, vous vous croyez plus sage, parce que votre folie devient triste, & vous n’êtes vieux que pour radoter ; vous parlez sans penser ; vous agissez sans dessein,

  1. Les Estampes ont été faites originairement pour un Conte qui a été imprimé, & dont il n’a jamais été tiré que deux Exemplaires. On a essayé de faire un autre Conte sur les Estampes seules : c’est celui qu’on va lire.