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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/127

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Vous chérissez ce père ? — Certainement ; n’est-ce pas à lui que je dois mon Henry ? — Mais quand vous épouserez Henry, vous quitterez votre mère. — Non, vraiment, Madame ; ma mère, Henry, le vieux père et moi, nous vivrons tous ensemble. — Vos sentimens me plaisent, Georgette ; j’avancerai le moment de cette réunion ; voilà vingt-cinq louis que je vous donne ; je veux que la noce ait lieu promptement. — Georgette, étonnée de son bonheur, balbutie quelques mots et baise mille fois les mains de la marquise ; Claudine reste muette de joie, Ambroise tombe à genoux et s’écrie : Mon Dieu, je te rends grâces d’avoir assez vécu pour assister