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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/148

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Le temps n’est plus où ses plaisirs
Trompaient l’ennui de mes loisirs.

Le cœur brûlant d’une autre ivresse,
Ne crois pas non plus qu’en ce jour,
Je t’appelle à chanter l’Amour,
Divinité de ma jeunesse.
Le temps n’est plus où ses soupirs
Trompaient l’ennui de mes loisirs.

Tendre Amour, Gloire enchanteresse,
Songes divins de mes beaux jours,
Hélas ! vous fuyez pour toujours
Un cœur accablé de tristesse.
Le temps n’est plus où vos désirs
Trompaient l’ennui de mes loisirs.

Beaux-arts, consolez mes alarmes,
Venez embellir mon séjour ;
Mais, las ! un cœur mort à l’amour
Peut-il en vous trouver des charmes ?
Tais-toi, mon luth, tes vains soupirs
Doublent l’ennui de mes loisirs.




Ce chant émut madame de