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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/149

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Simiane, et porta l’inquiétude dans son sein ; elle fit un retour sur elle-même, et s’écria involontairement : Craignons, craignons l’amour ! Oui, craignez-le, fuyez-le, répondit un jeune homme en sortant du pavillon, fuyez-le avec soin ! il séduit, enchante, enivre, mais il trompe ; et quand, après des siècles de tourmens, de larmes, de regrets,

L’amour n’est plus, l’amour est éteint pour la vie :
Il laisse un vide affreux dans notre ame affaiblie,
Et la place qu’il occupait
Ne peut jamais être remplie.
Parny.

Anaïs reconnut dans celui qui lui adressait la parole, Léon, comte de Saint-Elme, qu’elle avait vu souvent autrefois chez