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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/157

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lui donnent accès dans les plus grandes maisons.

Ce court récit m’intéressa. Je regardai de nouveau Florestine ; elle ne me parut pas jolie, mais ses traits avaient une expression sentimentale qui me toucha ; je réfléchissais en moi-même au moyen que je pourrais employer pour me faire présenter chez elle, lorsqu’une cantatrice célèbre chanta cette arriette :


Sous les lois d’un doux hymenée,
Je goûtais le parfait bonheur.
Soudain, un coup affreux change ma destinée ;
Mon époux meurt, et moi je vis pour le malheur.


Mes yeux s’étaient fixés sur Florestine ; je la vois donner des