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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/159

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passai la matinée entière chez elle, j’en sortis passionnément amoureux.

De ce moment je ne pensai plus à retourner à Paris ; Strasbourg me parut un lieu de délices ; je ne concevais pas qu’on pût se plaire ailleurs. Je ne sentis plus qu’un désir, celui de consoler madame de Rostange ; tous mes jours lui étaient consacrés. Je l’accompagnais à la promenade, aux concerts, aux spectacles : je ne la quittais, chaque soir, que le plus tard possible, et cette courte séparation me paraissait si longue, que je croyais toujours que le lendemain n’arriverait pas : toutefois je me gardai de découvrir mon amour à Florestine ; les regrets