Aller au contenu

Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 172 )

ne rien faire, de ne rien dire qui pût lui causer de la peine. Elle me regarda tristement, me conduisit vers Florestine qui était couchée, et s’en alla.

Je vous ai fait beaucoup de mal, dis-je à madame de Rostange, je viens vous en demander pardon. — Pardon, reprit-elle, oh ! moi seule ai besoin de pardon ; accordez-le-moi, mon ami, ajouta-t-elle en me tendant la main, soulagez-moi du remords qui m’oppresse ; mon tort est affreux sans doute, mais il est involontaire. ― Ainsi vous aimez M. de Lamerville. — Je l’idolâtre : j’ai pour lui une passion insurmontable ; je donnerais une vie pour lui appartenir un jour, un seul jour. — Affreuse