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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/177

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révélation ! échappa-t-il à madame de Simiane. — Horrible en effet, reprit le comte ; cependant j’eus la force de me contenir, et je dis avec douceur, à madame de Rostange : eh quoi ! un an de soins, d’amour, n’a pu me gagner votre cœur ; et lui, si vîte ! si vîte !… Je tenais encore sa main, je la baignai de larmes. Ne pleurez pas, Léon, ne pleurez pas : vous me déchirez l’ame. Hélas ! si vous saviez ce que j’ai souffert, depuis qu’éclairée sur mes sentimens, j’ai compris la douleur que j’allais verser dans votre sein, j’en suis certaine, vous me plaindriez. — Oui, je vous plains, Florestine, vous ne serez jamais aimée comme vous l’êtes de moi. Ce M. de Lamerville