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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/182

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die. J’allai chez le commandant, j’y rencontrai madame de Rostange ; elle m’aborda la première, m’entretint avec confiance de sa folie et de son repentir : elle m’appela son ami, son plus cher ami, son unique ami. Après avoir été abusé par l’apparence de son amour, je le fus par celle de son amitié de préférence. Je cessai quelque temps d’être à plaindre. J’aimais encore.

Le sentiment auquel madame de Rostange n’avait pas craint de s’abandonner hautement pour M. de Lamerville, en altérant la pureté de ses principes, avait détruit les qualités attachantes de son caractère ; sa conversation était plus spirituelle qu’entraînante ; elle n’avait plus,