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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/181

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rait me tirer de ce triste état, en me faisant entendre de la musique. Cet essai ne réussit point : on me conduisit à la campagne, le changement d’air me fit un peu de bien ; mais ce qui m’en fit davantage, ce fut d’apprendre que M. de Lamerville n’avait eu qu’un caprice de quelques mois pour madame de Rostange, qu’il ne lui avait donné aucune de ses nouvelles depuis qu’il avait rejoint l’armée, et qu’elle était revenue à Strasbourg, où elle essayait d’oublier son volage amant, en se livrant à la dissipation. Je demandai à madame de Saint-Elme de retourner à la ville ; elle n’osa point contrarier le premier désir que j’eusse montré depuis ma mala-