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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/62

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lui de la douleur que je vais te causer : modère-la, ma fille ; Dieu n’approuve point les afflictions extrêmes. Soumets-toi, sans murmure, aux pénibles épreuves qu’il t’envoie. Songe qu’il m’a fait une grâce singulière, en me rappelant vers lui. Ma vie fut courte, mais tranquille et fortunée ; ma mort ne l’est pas moins. Adieu ; notre séparation ne sera pas éternelle, nous nous rejoindrons un jour, pour ne plus nous quitter. Je vais, avec ton père, veiller du haut des cieux sur toi. Je te bénis. Adieu ».


Cet écrit révéla à madame de Simiane, toute la délicatesse de l’ame de sa mère. Je ne me con-