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Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/76

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hommes, le Mont-Royal se précipite dans la lumière, riche de ses promesses toujours accomplies.

Enveloppés par ce décor trépidant de renouveau, par cette levée folle, universelle, de verdures, d’arbres et de roses, des vols d’oiseaux se traînent sur les fils invisibles de l’empire céleste, cependant que, dans l’irradiation solaire des essaims d’abeilles pétulantes se poursuivent, se taquinent à n’en vouloir plus finir. Les buissons creux s’ornent de feuilles nouvelles, commencent à se faire hospitaliers aux oiseaux en amour. Du blanc ! Est-ce un mirage des yeux ? Que non pas ! Ô frais bouquets de pruniers et de cerisiers, vous êtes comme les couronnes des blanches épousées. Ainsi qu’elles, vous ne vivez qu’un matin.

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