bien la justice de croire que si mademoiselle Colombe veut sortir, je ne la retiendrai pas prisonnière.
— Oh ! soyez tranquille, ma fille entrera et sortira par une porte que je me charge de faire percer ; je veux seulement m’assurer un dégagement pour les carrosses et pour les voitures de charge.
— Est-ce tout ? demanda Benvenuto.
— Oui, répondit messire Robert. — À propos, ajouta-t-il, j’espère que vous me laisserez emporter mes meubles.
— C’est trop juste. Vos meubles sont à vous comme le Grand-Nesle est à moi… Maintenant, messire le prévôt, une dernière addition au traité, une addition toute bénévole.
— Parlez.
« — Art. 4 et dernier. Messire Robert d’Estourville et Benvenuto Cellini déposent toute rancune, et conviennent entre eux d’une paix loyale et sincère. »
— Je le veux bien, dit le prévôt, mais en tant que cela ne m’oblige cependant pas à vous prêter secours et assistance contre ceux qui vous attaqueraient. Je consens à ne point vous nuire, mais je ne m’engage pas à vous être agréable.
— Quant à cela, monsieur le prévôt, vous savez parfaitement que je me défendrai bien seul, n’est-ce pas ? Donc, s’il n’y a que cette objection, ajouta Cellini en lui passant la plume, signez, monsieur le prévôt, signez.
— Je signe, dit le prévôt avec un soupir. Le prévôt signa et chacun des contractans garda un double du traité.