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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/121

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LA SALLE D’ARMES.

il était assis, et le capitaine mit une garde à la porte.

Le soir un homme se présenta pour entrer dans la chambre mortuaire : la sentinelle lui en refusa l’entrée ; mais cet homme demanda à parler au commandant du château. Conduit devant lui, il lui montra un ordre. Le commandant le lut avec une surprise mêlée de dégoût ; puis, la lecture achevée, il le conduisit jusqu’à la porte qu’on lui avait refusée.

— Laissez passer le seigneur Luidgi, dit-il à la sentinelle. La sentinelle présenta les armes à son commandant. Luidgi entra.

Dix minutes s’étaient à peine écoulées, lorsqu’il sortit tenant à la main un mouchoir ensanglanté : dans ce mouchoir était un objet que la sentinelle ne put reconnaître.

Une heure après, un menuisier apporta le cercueil qui devait renfermer les restes du roi. L’ouvrier entra dans la chambre ; mais presque aussitôt il appela la sentinelle avec un ac-