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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/131

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LA SALLE D’ARMES.

Et Bellini raconta l’histoire qu’on va lire.

Six mois après je partis pour l’Italie, je visitai la Calabre, j’abordai en Sicile, et ce que je voyais toujours comme le point désiré, comme le but de mon voyage, au milieu de tous les grands souvenirs, c’était cette tradition populaire que j’avais entendue de la bouche du musicien-poète, et que je venais chercher de huit cents lieues ; enfin j’arrivai à Bauso, je vis l’auberge, je montai dans la rue, j’aperçus les deux cages de fer, dont l’une était vide et l’autre pleine.

Puis je revins à Paris après un an d’absence ; alors, me souvenant de l’engagement pris et de la promesse à accomplir, je cherchai Bellini.

Je trouvai une tombe.