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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/159

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— Je le sais, madame, répondit le jeune homme d’une voix sourde.

— Eh bien ! je dois connaître votre nom, moi ! Dites-le-moi alors, et je verrai ce que j’ai à faire.

— Croyez-moi, madame la comtesse, il vaut mieux que vous l’ignoriez ; qu’importe mon nom ? Je suis honnête homme, je rendrai Teresa heureuse, et, s’il le faut, je me ferai tuer pour le prince et pour vous.

— Votre entêtement est étrange ; et je tiens d’autant plus à savoir votre nom que je l’ai déjà demandé à Teresa, et que, comme vous, elle a refusé de me le dire. Je vous préviens cependant que je ne ferai rien qu’à cette condition.

— Vous le voulez, madame ?

— Je l’exige.

— Eh bien ! une dernière fois, je vous en supplie.

— Ou nommez-vous, ou sortez ! dit Gemma avec un geste impératif.

— Je m’appelle Pascal Bruno, répondit le jeune homme d’une voix si calme qu’on eût