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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/263

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trer ? reprit Altavilla en affectant un sourire de doute.

— Si vous voulez me suivre, je m’engage à vous le dire. — Et à ces mots l’Albanais s’éloigna comme pour inviter le capitaine à marcher derrière lui.

Le capitaine hésita un instant, mais il s’était trop avancé pour reculer ; tous les yeux étaient tournés vers lui, il comprit que la moindre faiblesse le perdrait de réputation ; d’ailleurs il prenait la proposition pour une plaisanterie.

— Allons, s’écria-t-il, tout pour l’honneur des dames ! Et il suivit l’Albanais.

— Savez-vous quel est ce jeune seigneur déguisé en Grec ? dit d’une voix tremblante la comtesse au prince de Butera.

— Non, sur mon âme, répondit le prince ; quelqu’un le sait-il ?

Chacun se regarda, mais personne ne répondit.

— Avec votre permission, dit Paolo Tom-