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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/264

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masi en portant la main à son chapeau, je le sais, moi.

— Et quel est-il, mon brave brigadier ?

— Pascal Bruno, monseigneur !

La comtesse jeta un cri et s’évanouit. Cet incident mit fin à la fête.

Une heure après, le prince de Butera était retiré dans sa chambre, et mettait, assis devant son bureau, ordre à quelques papiers, lorsque le maître-d’hôtel entra d’un air triomphant.

— Qu’y a-t-il, Giacomo ? dit le prince.

— Je vous l’avais bien dit, monseigneur…

— Voyons, que m’avais-tu dit ?

— Que votre bonté l’encouragerait.

— Qui donc ?

— Le capitaine Altavilla.

— Qu’a-t-il donc fait ?

— Ce qu’il a fait, monseigneur ?… D’abord, votre excellence se rappelle que je l’ai prévenue qu’il mettait régulièrement son couvert d’argent dans sa poche.