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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/87

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LA SALLE D’ARMES.

Murat fut d’aller au secours d’Ottaviani ; mais Luidgi fit comprendre au roi le danger et l’inutilité de cette tentative : néanmoins Joachim resta jusqu’à deux heures du matin agité et irrésolu. Enfin il donna l’ordre de reprendre le large. Pendant la manœuvre qui eut lieu à cet effet, un matelot tomba à la mer et disparut avant qu’on eût eu le temps de lui porter secours. Décidément les présages étaient sinistres.

Le 7 au matin on eut connaissance de deux bâtimens. Le roi ordonna aussitôt de se mettre en mesure de défense ; mais Barbara les reconnut pour être la felouque de Cicconi et la balancelle de Courrand qui s’étaient réunies et faisaient voile de conserve. On hissa les signaux et les deux capitaines se rallièrent à l’amiral.

Pendant qu’on délibérait sur la route à suivre, un canot aborda le bâtiment de Murat. Il était monté par le capitaine Pernice et un lieutenant sous ses ordres ; ils venaient de mander au roi la permission de passer à son