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Page:Dunan - Eros et Psyché, 1928.djvu/185

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une large voie ornée sous les arbres d’innombrables bancs — orgueil de la municipalité et désespoir des moralistes — il vit un autre couple enlacé. Aucune éloquence ne l’animait, mais une fièvre incontestablement amoureuse.

Jean se dit que pour n’avoir jamais vu ces choses jusqu’ici il fallait qu’il eût été étrangement borné… Et il devina que l’amour n’est pas seulement un plaisir, mais encore et surtout une compréhension du monde, une fenêtre de l’intelligence, par laquelle on commence à deviner les secrets du destin.