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Page:Dunan - Le Sexe et le poignard, 1928.djvu/143

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terme entre les quarante mille soldats du Proconsul et toute la Gaule en armes.

 

Acculé et craignant d’être pris, César ramène ses troupes au sud, prêt à les passer en Lombardie.

C’est la retraite. La Gaule est perdue.

Et voilà que quatre jours après son départ de Bar-sur-Aube, il est attaqué. Cette fois, Vercingétorix ne vainc pas. Il était trop présomptueux. Battu et chassé, il se réfugie à Alésia. Alors, voici la dernière péripétie. César succombera là dans un désastre semblable à celui de Crassus, tué naguère en Perse avec son armée abolie, ou bien il détruira la force gauloise. Il veut profiter de sa victoire et la mener à sa conclusion qui sera l’écrasement ennemi.

César assiège Vercingétorix.

Les Romains sont de prodigieux manieurs de pelles. Avec trente mille hommes, César ne peut effectuer un vrai siège qu’en créant un vaste système de fortifications. Il le fait.

Mais des envoyés apprennent au Pronconsul que des légats de Vercingétorix recrutent, arment et groupent des Gaulois pour délivrer le chef Arverne et détruire l’armée des Romains.