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Page:Dunan - Le Sexe et le poignard, 1928.djvu/253

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répugne de croire qu’à son âge et dans son état d’âme, très facile à comprendre, avec enfin sa santé médiocre et son scepticisme dédaigneux, cet homme demeurât sensible aux colifichets des grades et honneurs. Il se cramponnait à son pouvoir voilà tout.

Nous ne lui attribuerons donc point de plates ambitions monarchiques, à la façon de ses successeurs, qui, la plupart, ne cherchent à gagner le sommet impérial que pour les satisfactions de vanité, de despotisme capricieux, de salacité et de commandement guerrier qu’il comporte. On le tua pour l’argent menacé, pour lui succéder et parce que c’était facile, voilà tout…

Il me reste à dire deux mots des êtres qu’on voit circuler dans ce livre et de leurs âmes.

Rien ne nous semble plus sot que l’assimilation des esprits et des actes anciens aux conceptions du monde actuel. Certains historiens se ménagent des effets faciles en usant de la terminologie militaire et politique de nos journaux, pour qualifier des données sans aucun rapport avec le présent. C’est absurde et risible, primaire aussi.