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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/136

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— Là ! répondit Cota en étendant la main du côté opposé, c’est-à-dire vers la droite.

L’Indien poussa un bruyant soupir de satisfaction.

— Alors bonne chance et bonne nuit ! dit-il en s’en allant à gauche.

— Merci, répondit Cota en se dirigeant vers la droite.

À peine une minuté s’était-elle écoulée, que l’on n’entendait déjà presque plus le bruit mourant des pas des deux amis. Cinq minutes plus tard, ils se retrouvaient face à face devant la maison de Lola.

— Ce que c’est que de jouer cartes sur table ! s’écria Cota en riant.

— Vous me trichez, dit le Tecualtiche.

— Et vous ? »

L’Indien ne répondit pas et se mit à jouer avec la dragonne suspendue à la garde de son sabre.

— Mais il est temps de mettre un terme à cette comédie, reprit Cota. Suivez-moi, Tecualtiche.

Joignant aussitôt l’action à la parole, Cota traversa la rue et alla frapper à la porte de la maison où demeurait Lola. Le Tecualtiche le suivit.

— Qui est là ? demanda, après quelques instants d’attente, une voix de femme.

— El señor Cota, répondit le Tecualtiche.

— Qui cela ? répéta la voix.