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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/135

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che, rien ne lui échappe ! Eh bien, oui, cher ami, je l’avoue, votre conjecture est vraie.

— Et votre belle demeure dans cette rue, Tecualtiche ?

— Je suis trop galant homme pour répondre à cette question, cher Cota…

— Allons donc… entre amis !…

— Soit… mais à une condition… Nous allons jouer cartes sur table.

— C’est ma partie de prédilection. Où demeure-t-elle ?

— Dans cette rue. Et la vôtre ?

— Aussi dans cette rue.

— Voici qui devient charmant ! s’écria le Tecualtiche en essayant de dissimuler l’inquiétude qui le gagnait.

— N’est-ce pas ! En ce cas, poursuivons. Tecualtiche, dites-moi quelle est celle d’entre toutes ces maisons dont la porte s’ouvrira, tout à l’heure, sans que vous ayez la peine d’y frapper.

— Quelle question précise, Cota ! Mais, bah ! ne jouons-nous pas cartes sur table ?… Eh bien ! c’est celle-ci, dit Tecualtiche en montrant du doigt une maison située à sa gauche et faisant l’angle de la rue. Et vous, Cota, où vous attend-on ?