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V

Cota parti, nous nous livrâmes, monsieur Alexandre et moi, aux plus terribles projets de vengeance : nous devions incendier toutes les forêts de la république, détruire les troupeaux, sécher les rivières, puis, soulevant les Indiens de la Prairie, prendre enfin la ville de Mexico d’assaut et la livrer au pillage. Après une heure de conversation, la race mexicaine était anéantie, et nous nous occupions à la remplacer par des colonies phalanstériennes d’inoffensifs paysans