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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/28

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Pablo, de vous donner l’abrazo d’adieu, et de vous souhaiter un bon voyage, car j’ai un rendez-vous important qui m’empêche de rester plus longtemps ici.

— Je descends avec vous.

— Du tout ! du tout ! s’écria Salazar avec feu, vous ne pouvez pas ainsi quitter, à tout jamais, le Mexique, sans faire une dernière politesse au monte, je tiens à ce que vous entriez dans la partie.

Comme je n’étais pas au fond extrêmement désireux de prolonger mon entretien avec le seigneur Salazar, je me précipitai dans ses bras, selon l’inexorable usage mexicain, avec les démonstrations d’une chaleureuse et inébranlable amitié.

— S’il m’est possible de me rendre demain au départ de la diligence, vous pouvez compter que je n’y manquerai point, me dit-il.

J’eus beau insister pour que le petit officier ne se dérangeât pas, il ne voulut rien entendre.

— Oh ! je m’arrangerai de façon avons voir encore, me dit-il ; mais, à propos, où donc coucherez-vous cette nuit ?

— À l’hôtel des Diligences.

Callejon de Dolores ?

— C’est cela même.

Salazar ne partit qu’après m’avoir exprimé par de