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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/30

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— Eh bien, tant mieux, mais ne me retenez pas, lui dis-je en voyant que Bravaduria se dirigeait de nouveau vers la porte.

— Vous laissez donc courir votre argent à la double ?

— Tout ce que vous voudrez, répondis-je en m’en allant au croupier, dont je n’avais pas même entendu la technique demande. Je rejoignis Bravaduria au moment où il mettait la main sur le bouton de la Porte.

— Ah ! vous voici, caballero ! me dit-il. Est-ce que Salazar n’est point parti ? Je viens de le chercher en vain dans dans toutes les salles.

— Je vous demande pardon, capitaine, Salazar avait un rendez-vous qui l’a fait quitter le jeu.

Bravaduria sourit.

— Salazar n’a point de rendez-vous tant qu’il est au jeu et qu’il peut disposer de quelques piastres, me dit-il. C’est un garçon de fort bons principes et d’une nature charmante.

— Je partage votre opinion, capitaine ; mais il n’avait plus de piastres.

— C’est différent. Je suis du reste contrarié de ne plus le retrouver ici, car j’avais à lui parler d’une affaire urgente et qui me tiendra probablement levé toute la nuit.