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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/313

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passif, et le Gambusino m’inspirait une si grande confiance, que je ne songeai pas même à lui demander une explication.

— Me voilà prêt, — lui dis-je seulement, — ordonnez, que faire ?

— Agrandissez ces fissures à coup de pioche, jusqu’à ce qu’elles forment une ouverture d’environ un pied carré, — me répondit-il.

Je me mis aussitôt à l’ouvrage : la roche me parut moins dure que je ne l’avais cru d’abord.

De nombreux éclats de pierre qui jonchaient le sol prouvaient, au bout d’une heure, avec quel zèle j’avais exécuté les ordres du Gambusino ; seulement, j’étais exténué.

— Reposez-vous, — me dit Rafael, — en me prenant la pioche des mains.

Mon compagnon, quoiqu’il fut beaucoup plus frêle d’apparence que moi, frappa la roche pendant plus de trois heures sans s’arrêter ; le filet d’eau, qui augmentait de plus en plus de volume, rendait cependant sa tâche bien plus difficile.

Enfin, à un dernier et furieux coup de pioche qu’il donna, l’eau s’élança avec une telle violence, qu’il fut obligé de se retirer en arrière pour n’être pas renversé.