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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/330

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dont l’exploitation doit influer puissamment sur le sort de l’Europe… Parfois aussi, je doute, en me rappelant que, lorsque don Rafael m’adressa ses adieux, il éprouvait un invincible pressentiment de sa mort prochaine !


Le récit des événements que l’on vient de lire m’a été fait, en juin dernier, par un Espagnol, M. Carlos Urriaga, qui arrive du Sacramento.

M. Urriaga est un jeune homme plein de franchise et de loyauté. Doué de beaucoup de bon sens et de peu d’imagination, je le crois incapable d’avoir, non pas inventé, mais même dénaturé aucun des faits qui se rapportent à sa connaissance avec le Gambusino Quirino, et à son séjour au placer du Sacramento. J’ai écrit ce récit, pour ainsi dire, sous sa dictée.

Décembre 1848.
FIN.